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#118 | 16 octobre
 
 
 
lundimatin papier #1 en librairie le 12 octobre
 

248 pages, broché, couleur, 14 euros



Retrouvez 27 articles parus sur www.lundi.am de septembre 2016 à juillet 2017. Dans toutes les bonnes librairies à partir du 12 octobre.

 
 
 
 
 
La chasse au DRH : une réussite ?
 

La chasse aux DRH que nous avions relayé dans nos pages la semaine dernière a donc bien eu lieu. Alors que son annonce n’avait pas retenu l’attention de nos confrères des média généralistes, sa tenue n’a pas manqué de provoquer scandale et indignation. Comme souvent lorsque la presse s’emballe, il s’agit de prendre du recul ou au contraire de se rapprocher de l’évènement. Nous avons donc demandé à l’un des participants de nous raconter cette matinée champêtre.
Ce qui s’oppose à la métropole ne se définit (...)



La chasse aux DRH que nous avions relayé dans nos pages la semaine dernière a donc bien eu lieu. Alors que son annonce n’avait pas retenu l’attention de nos confrères des média généralistes, sa tenue n’a pas manqué de provoquer scandale et indignation. Comme souvent lorsque la presse s’emballe, il s’agit de prendre du recul ou au contraire de se rapprocher de l’évènement. Nous avons donc demandé à l’un des participants de nous raconter cette matinée champêtre.

 
 
 
 
 
Sur la Conscience malheureuse des Néoréactionnaires
 

Ce que la conscience de soi pensait complet et total se révèle fissuré et partiel. Elle reconnaît l’altérité comme une contradiction, sans pour autant savoir comment la dépasser.



Au temps de Trump et des multiples résurgences conservatrices, nationalistes, voire fascistes un peu partout dans le monde, Yuk Hui, un ingénieur en informatique et chercheur à l’Université de Lüneburg, tente de prendre au sérieux les curieux mais puissants ennemis que sont ceux qu’il appelle les Néoréactionnaires. Si le refus catégorique de l’héritage des Lumières qui les caractérise peut être intéressant, ils prônent cependant une forme de fuite en avant technologique qui éloigne toujours plus les vraies questions politiques. Le texte original, en anglais, se trouve ici.

 
 
 
 
 
TROUBLE#4 : Il n’y pas de justice... il n’y a que nous. Se défendre contre la répression
 

4e épisode de Trouble, la webtv canadienne



Chaque mois, Trouble propose un nouveau documentaire sur le web. Nous avions déjà diffusé leur reportage Tuer le serpent noir à propos des luttes indigènes de Standing Rock, Combattre le fascisme, ainsi que Accueillir les réfugiés - construire la solidarité à travers les frontières. Cette semaine, il est question de justice, de répression, de prison et de stratégie. Nous reproduisons la présentation traduite.

 
 
 
 
 
La Maison éternelle. Une saga de la révolution russe. Par Yuri Slezkine,
 

Moscou, ton univers impitoyable - Note de lecture



« La Maison du Gouvernement était conçue comme une espèce de compromis historique, un édifice “de type transitionnel”. À mi-chemin entre l’individualisme bourgeois et le collectivisme communiste, elle incluait 550 appartements familiaux entièrement meublés et une série d’espaces publics, dont entre autres un réfectoire, une épicerie, un centre de soins, une garderie, un salon de coiffure, un bureau de poste, un central télégraphique, une banque, un gymnase, une bibliothèque, un court de tennis et des dizaines de salles communes accueillant diverses activités (du billard au tir à la cible en passant par la peinture et les salles de musique). Le tout était couronné […] par le Nouveau Théâtre d’État, qui pouvait accueillir 1 300 spectateurs et […] par le cinéma Oudarnik (“Ouvrier de choc”) avec ses 1 500 places. […] En 1935, la Maison du Gouvernement abritait 2 655 locataires enregistrés. Environ 700 d’entre eux étaient des fonctionnaires de l’État et du Parti bénéficiant d’un appartement individuel. Les autres étaient pour la plupart des personnes à leur charge, dont 588 enfants. Les services aux résidents et l’entretien de l’édifice étaient assurés par 600 à 800 serveurs, peintres, jardiniers, plombiers, concierges, blanchisseuses, polisseurs de planchers et autres employés (dont 57 administrateurs). La Maison du Gouvernement était le domaine privé de l’avant-garde, une forteresse protégée par des portes de métal et des gardes armés, un dortoir où les grands commis de l’État assumaient leurs rôles de maris, d’épouses, de parents et de voisins. Foyer des révolutionnaires, elle était aussi la chambre mortuaire de la révolution. »

Nos amis d’Antiopée ont lu ce pavé de 1300 pages qui vient de paraître aux éditions La Découverte. Voici leur note de lecture.

 
 
 
 
 
 
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