Partie 1
Malgré les tentatives de la préfecture et de la gendarmerie d’avoir l’exclusivité de la couverture des opérations en refoulant la presse en dehors des frontières de la Zad, des journalistes ont afflué sur la zone dès les premiers jours. Voici donc l’envers des JT.
Partie 2
Après une semaine de castagne sur la zone, c’est à Nantes que soutiens et habitants se sont donnés rendez-vous pour défendre la Zad. Ce jour-là deux manifestations étaient prévues. La première à 14h réunissant syndicalistes, étudiants et autonomes sous le mot d’ordre « contre Macron et son monde », a ensuite rejoint le second cortège de manifestants pour la Zad à 16h. L’imposant dispositif policier n’ayant pas réussi à contenir tout ce beau monde, des grappes de manifestants ont donc envahi les rues du centre ville jusqu’en début de soirée. Récit de ce 14 avril.
Partie 3
Le 15 avril c’est sur zone que plus d’une dizaine de milliers de personnes ont afflué afin de soutenir la reconstruction d’un lieu de réunion là où il avait été détruit. Pour ce faire il fallait passer deux charpentes, dont l’une ornée d’un doigt d’honneur sculpté, d’ouest en est de la zone. La gendarmerie positionnée sur les routes empêchait l’opération de reconstruction, un mélange de ruse et de détermination aura eu raison du dispositif militaire.