A ces regards vitreux que le profit tenaille
« La rose du vitrail » [jamais] « épanouie »
S’est auto-mutilée même les yeux de pierre
De honte fissurés paraît-il ont noirci
L’épargne en paradis n’épargne pas le temple
L’abdomen cathédrale a crevé d’amertume
Et pas une eau lustrale au soir des incendies
Pour braver le brasier que le vent fait danser
Il pleut donc maintenant pissés par la phynance
Des millions ô miracle et défiscalisés
Deniers talents d’argent des trahisons sans fin
Exhibés à la quête insolente et coupable
D’une messe indécente aux prières incapables
Bénis par les marquis du spectacle éternel
Au bavardage épais comme froide sentence
Que se taisent les cloches et le bourdon d’airain
En Méditerranée l’innocence se noie
Et que reste en l’état ce bâtiment de guerre
Éventré par le trait du lourd pêché d’orgueil
Pour les sombres volutes leur ciel au soleil noir
Pour ces flammèches jaunes et pour ces rouges flammes
Que l’enfer entretient en son autel sans ors
« Thank you Satan » !
extrait de « Châsse qui ment »
Victor-Hugues Hautetcourt