Petit jeu des concordances de temps en milieu contre-insurrectionnel - Jérémy Rubenstein

De la guerre d’Algérie à l’Irak aujourd’hui

paru dans lundimatin#165, le 12 novembre 2018

Décembre 2016, un présentateur de France 24 annonce un reportage exclusif à Mossoul, « avec les forces anti-terroristes irakiennes, la Division d’Or, qui paye par le sang son engagement », dit-il. Le reportage embedded commence : images tragiques, images de guerre se succèdent, entrecoupés de quelques phrases (traduites) d’un capitaine qui oscillent entre des menaces les plus féroces (« voilà ce qui attend les djihadistes, leurs corps seront manger par les chiens ») et des plaisanteries bon enfant (« ils font les fiers, mais ils crèvent de peur » parlant de ses hommes). L’ensemble du reportage donne à voir des soldats affrontant le mieux qu’ils le peuvent une situation dramatique, dans une ville à laquelle ils évitent un bombardement massif avec leur tactique de reconquête rue par rue, quartier par quartier.

Le « commando Georges », vitrine de la Doctrine de Guerre Révolutionnaire en Algérie

Dans une archive INA consultable en ligne, on peut voir un reportage de 1959 [1] dont la seconde partie est consacrée à un certain « commando Georges ». Le film, diffusé par l’émission phare “Cinq Colonnes à la Une”, est réalisé par deux anciens militaires, Jean Lartéguy (1920-2011) et Pierre Schoendoerffer (1928-2012) dans la région de Saïda, au nord ouest de l’Algérie, « dans le secteur du colonel Bigeard » précise la voix du commentateur.

La curiosité du reportage tient à son langage imprégné des principes de la DGR [2]. Par exemple, les images sont accompagnés d’un dialogue en off entre le réalisateur Schoendoerffer et le journaliste de l’émission (probablement Pierre Dumayet) :

  • Le jour, ces hommes font ce que font les soldats des autres commandos, mais la nuit que font-ils ?
  • La nuit, ils reprennent leurs anciennes tenues de fellaghas et ils partent chercher des renseignements.

« Le jour, la nuit », il s’agit là d’une antienne de la DGR qui se réfère systématiquement à un double pouvoir, celui des Français de jour, celui des rebelles de nuit. Elle fonctionne comme une métonymie, se référant à la fois à une situation concrète –en l’occurrence une battue de nuit- et au concept des hiérarchies parallèles cher au colonel Lacheroy [3], celles qui doublent le pouvoir formel. Ainsi, le reportage en même temps qu’il montre une application de la DGR en adopte le langage, y participe. Le sujet de fond du reportage est en effet explicité plus loin :

  • C’est le colonel Bigeard qui est le créateur de ce commando de fellaghas ralliés ?
  • Oui, ce commando est le résultat d’années d’expérience de la guerre d’Indochine qui lui ont permis de former les règles de ce qu’on appelle maintenant la guerre révolutionnaire.

Le reportage peut finir sur le message adressé à la Métropole et à l’Algérie, la parole est donc à Bigeard :

Nous ne faisons pas une guerre pour nous, pas une guerre colonialiste. Bigeard n’a pas de chemises, mes officiers non plus. Nous nous battons ici pour eux [les Algériens, pour voir l’évolution de ces gens là. C’est une guerre à eux. Nous défendons les libertés, au même titre que, à mon avis, nous défendons la liberté de l’Occident. Nous sommes ici des ambassadeurs, des croisés, qui nous accrochons pour que nous puissions continuer à parler et avoir le droit de nous exprimer.

La liberté de s’exprimer, telle que la conçoit la DGR, transparait plus tôt dans le reportage, à travers une curieuse interview, probablement de Youcef Ben Brahim –désigné comme « l’un d’entre eux [anciens fellaghas] » par Schoendoerffer qui ne cherche certainement pas à protéger son identité puisqu’il apparaît face caméra. Le militaire, au milieu d’une troupe en tenue de combat mais au repos, explique d’abord pourquoi il a auparavant rejoint « les felouz » : « parce que j’étais chômeur ». Il y a une coupure (visible du fait d’un montage peu soigné) et il poursuit :

  • Ensuite, il y avait l’injustice. On prenait un type dans le tas […] et il passait à la [peut-être la gégène mais on entend “chochotte”] sans que celui-ci n’ait rien fait. C’était la misère.
    Là, il est interrompu par une voix énergique qui affirme « donc, c’est pour ça que tu es parti au maquis », puis pose une question :
  • Est-ce que tu es parti au maquis comme ça ou tu étais heureux de partir au maquis ?
  • J’étais heureux de partir au maquis, répond et répète l’interviewé
    Puis intervient une troisième voix que l’on reconnaît comme étant celle de Schoendoerffer :
  • Et quelle est la raison qui t’a fait venir, ici, au commando ?
  • Parce qu’il y avait plus d’injustice au maquis, il y avait plus de misère au maquis, et c’était nous même la misère. C’était nous même la misère de l’Algérie.

Puis l’homme énergique prend la parole et explique ce que les autres pensent (« pour eux, la guerre c’est la misère » dit-il). Lui est blanc et il a une curieuse manière de parler qui rappelle les intonations, pour qui l’a déjà souvent entendu, de Marcel Bigeard. Comme si, par une étrange mise en abîme, l’officier blanc qui a pris la parole de ses soldats algériens avait lui-même perdu sa voix, par mimétisme, au profit de celle de son colonel. L’officier est finalement présenté par Schoendoerffer : « c’est le lieutenant Georges, c’est lui qui a donné son nom au commando ». Il s’agit de Georges Grillot, qui a déjà tenté de former une troupe de militants adversaires retournés en Indochine [4]. Si lui et son « lieutenant » (il n’obtient ce grade que de manière fictive lors de son évacuation d’Algérie trois ans plus tard) Youcef Ben Brahim insistent tant sur le mot « misère » (six fois en moins d’une minute –entre 10:50 et 11:32 de l’archive INA), c’est probablement que le commando a pour devise « Chasser la misère ». Le terme est donc une référence à répéter autant que possible, comme le recommande le manuel sur l’usage de « l’arme psychologique » [5]. Dans son annexe dédiée à la propagande, on y explique en effet que le chef devra trouver une « idée force » qui « doit être simple et suffisamment large pour rallier le plus grand nombre » [6]. Cette idée doit pouvoir se traduire dans un « thème » qui doit « être conçu de telle sorte que toute discussion à son sujet se ramène à deux thèses :

  • celle qui est proposée : évidente, la seule possible ;
  • celle qui est contraire à rejeter. »
    Le thème de Georges Grillot serait donc « doit-on combattre la misère ? »

Pour qu’une idée soit percutante, elle a besoin d’une légende, de « s’appuyer sur un mythe et, en conséquence, faire d’avantage appel au sentiment qu’à l’intelligence. » [7]. “Vraie”, ”fictive” ou “vraie arrangée”, ça n’a guère d’importance mais il faut que l’histoire soit vraisemblable et, surtout, porteuse de significations qui la dépassent. Cette légende n’apparaît pas dans le reportage mais, à coup sûr, elle est colportée : le manuel TTA117 recommande aussi ce moyen de diffusion –la rumeur- et le mythe fondateur du commando apparaît chez plusieurs auteurs (y compris chez des historiens récents). Le lieutenant Grillot se présente à la prison pour y voir d’anciens militants du FLN qui s’y trouvent enfermés. Il leur parle de ses espoirs de voir apparaître une « Algérie nouvelle » dont les parachutistes sont porteurs, entendu contre la vieille Algérie des grands colons. Il leur demande de rejoindre ce projet. Trois prisonniers acceptent de l’accompagner et ils partent tous les quatre dans une colline avoisinante, où ils préparent un camp de fortune pour passer la nuit. Grillot laisse ses armes à la vue et demande aux anciens détenus de le réveiller à 6h du matin. A l’aube, « Grillot était vivant, et les trois toujours présents. Le “commando George” était né. » [8]. Voilà pour le mythe fondateur.

Ce type de commando est dit « de chasse », soit plusieurs dizaines de combattants, en l’occurrence environs 150, qui se disséminent en groupe de entre 7 et 12 personnes pour, littéralement, chasser l’ennemi. L’avantage premier de ces anciens fellaghas ralliés est qu’ils « connaissent parfaitement les habitudes des rebelles » [voix off de Schoendoerffer et, pour la plupart, le terrain. Ils sont aussi considérés comme de très bons agents de renseignement car ils se font passer pour des maquisards de l’ALN (Armée de Libération Nationale) recueillant des informations auprès de la population grâce à ce subterfuge qui délierait les bouches. Mais il est fort probable qu’ils utilisent aussi les mêmes méthodes de violence extrême que leurs collègues d’unités plus courantes composées de Français dans les cas où la mystification ne fonctionne pas [9]. Leur mission est non seulement d’éradiquer la région des maquisards [10] mais aussi de « se substituer à l’adversaire » [11]. Ajoutons que ces soldats au statut incertain ne coûtent pratiquement rien à l’armée française, le commando se finançant essentiellement sur les « prises de l’ennemi » [12].

Paradigmatique de la DGR, le « commando Georges » allie, tout à la fois, renseignements, coups tordus, retournements, infiltrations, assassinats plus ou moins ciblés, volonté de remplacer la structure adverse et action de propagande. Il se trouve en effet à la jonction de deux types d’actions militaires très distinctes. D’une part, il effectue des opérations constantes de contre-guérilla, pour cela ses membres doivent adopter des méthodes et une organisation proches ou directement calquées sur celle de la guérilla, c’est-à-dire des petites unités très mobiles qui sont destinées à harceler l’ennemi. D’autre part, en tant qu’anciens combattants du FLN, les membres du commando ont vocation à apparaître publiquement comme un exemple d’intégration réussie dans l’Algérie française. Outre le reportage d’octobre 1959 analysé plus haut, deux mois plus tôt, le même commando a les honneurs à la fois des plus hautes autorités politiques et des médias, à l’occasion de la visite de De Gaulle en Algérie. A Saïda, le commando Georges défile en premier devant le président de la République qui remet ensuite des médailles à Grillot et à deux sous-officiers (le même Youcef Ben Brahim et un autre), sous l’œil de la caméra de l’ORTF qui y consacre une édition spéciale [13]. Le commentateur fait bien entendu l’éloge du commando :

« fer de lance de l’action qui est menée contre le FLN dans ce département sous l’impulsion du colonel Bigeard […] En six mois, plus de 400 rebelles mis hors de combat, un nombre incalculable d’armes de guerre récupérées. […] Ces fellaghas ralliés, ces fellaghas qui ont accepté la paix des braves, qui ont compris où était le droit chemin, sont une arme terrible car tous connaissent les méthodes, le terrain et la façon de contacter les bandes rebelles ».

Autrement dit, le commando est, en soi, une arme psychologique destinée à plusieurs publics. Pour la France hexagonale, il doit accréditer l’idée qu’une partie de la population algérienne reste activement attachée à la métropole. En ce sens, le commando Georges n’est, dans les reportages qui lui sont dédiés, qu’une des multiples manifestations d’attache des « Français musulmans » à la France, que journaux et médias –en particulier l’ORTF- sont invités à couvrir démesurément, quand il ne s’agit pas de pures et simples mises en scène. La focalisation sur des combattants joue cependant aussi sur d’autres fibres, qui reflètent très bien un argument phare des militaires. Les reportages envoient le message que des Algériens sont prêts à offrir leur vie pour l’idéal français, ce qui doit réveiller quelque orgueil patriotique (sensé provoquer un sentiment d’embarras chez de possibles recrues françaises qui resteraient en France ou refuseraient de combattre). Surtout, insidieusement, ils introduisent une mise en garde aux responsables politiques et au public : si vous délaissez ces hommes qui se battent pour « nous », vous les abandonnez à une mort certaine. Le reportage que nous analysions est d’octobre 1959 et il s’agit de faire pression pour que la question de l’indépendance ne se pose pas malgré le discours de De Gaulle du 16 septembre sur l’autodétermination. Ces messages, plus ou moins explicites, plus ou moins allusifs, sont destinés à la métropole. Ils relèvent donc, dans la terminologie militaire, de l’action psychologique (c’est-à-dire convaincre les siens ou des alliés). Le même commando envoie un autre message, cette fois aux membres du FLN ou personnes tentées de le rejoindre, et relève de la guerre psychologique (c’est-à-dire destiné à l’ennemi). Explicitement, il s’agit de discréditer les chefs du FLN qui seraient tout aussi injustes et tyranniques que la condition coloniale, c’est le message délivré par la bouche de Ben Brahim. Moins explicite, elle introduit l’idée des divisions à l’intérieur du FLN, une constante que les officiers de la DGR parviennent à attiser jusqu’à des degrés inouïs [14]. Enfin, il y a une menace : ces hommes là seront sans pitié s’ils vous trouvent.

Retour à la Golden Division irakienne actuelle

J’ai organisé cet article de manière à ce que son lectorat fasse une analogie entre ce Commando Georges de la guerre d’Algérie soixante ans auparavant et la « Division d’Or » actuellement active en Irak. Le procédé est parfaitement malhonnête, il suggère entre autre que les crimes des uns se transfèrent aux autres qui n’étaient même pas nés quand ils ont été commis. Calomnieux donc, sauf qu’il s’agit moins d’une analogie sauvage que d’une continuité ou un héritage assumé, voire mis en valeur, par les promoteurs de la « Golden Division » aussi significativement appelée « Dirty Division » avant le ravalement de façade [15]. Cette troupe d’élite –ou du moins son noyau initial – a été formé dans le camp Iraqi Warfare Center and School crée en 2005 sur le modèle de Fort Bragg (camp d’entrainement de forces spéciales étatsuniennes, d’où sortent notamment les “Bérets Verts”) [16]. Ces troupes « sont au cœur des stratégies américaines au Moyen-Orient visant à développer les capacités locales de lutte contre les insurgés et les terroristes », selon David Witty [17], dont le rapport dithyrambique rappelle étrangement celui de George Grillot évoqué plus haut. Et pour cause, lorsque Witty prend sa retraite de l’Armée US en 2014, il est colonel des Forces Spéciales, après plus de douze ans en poste au Moyen-Orient. Il est l’un des principaux instructeurs des « forces locales » à l’instar de Grillot en Algérie. Son action s’inscrit dans la stratégie du général David Petraeus, chef de la coalition des armées d’occupation en Irak à partir de 2007. Véritable fan de Marcel Bigeard, au point d’en collectionner les dédicaces [18], Petraeus a dirigé les champs de guerre à sa charge comme une application des théoriciens français. Ainsi comprend t-on que la « Golden Division » est une réédition du « Commando Georges », dans sa double dimension de chasse à l’ennemi et de propagande adressée à différents publics.

Jérémy Rubenstein

[1Diffusé dans le cadre de l’émission « cinq colonnes à la une » du 2 octobre 1959, http://www.ina.fr/video/CAF89053495/l-algerie-des-combats-video.html

[2Il y a une brève description de cette “doctrine” par exemple dans une précédente publication https://lundi.am/La-doctrine-de-guerre-revolutionnaire-popularisee-L-influence-des-romans-de

[3Charles Lacheroy (1906-2005) est l’un des premiers et principaux officiers français à théoriser et diffuser ce que nous appelons aujourd’hui la Doctrine de Guerre Révolutionnaire.

[4Il est difficile de connaître le niveau de développement de ce projet, l’historien qui le reporte, Pascal Le Pautremat, assure qu’il rencontra beaucoup de succès. Mais pour cet historien, tout ce qu’ont pu faire Bigeard (qu’il prénomme avec son surnom préféré de « Bruno ») et les siens semble devoir être des réussites.

Pascal Le Pautremat, « Le commando Georges. De la contre-guérilla à la tragédie (1959-1962) », Guerres mondiales et conflits contemporains 2004/1 (n° 213),
p. 95-103.
DOI 10.3917/gmcc.213.0095

[5Ministère de la Défense, Instruction provisoire sur l’emploi de l’arme psychologique « TTA117 », 1957.

[6Ibid, p. 53

[7Ibid

[8Erwan Bergot, Bigeard, [Ed. Perrin,1987], réedit. Electronique. Le Pautremat, op.cit., rapporte sensiblement la même histoire.

[9Même Le Pautremat, pourtant peu critique, signale des exactions et une dégradation des rapports avec la population. L’auteur explique ces « excès » par les tensions nées des incertitudes politiques qui apparaissent quant au futur de l’Algérie. Mais rien ne dit que ces exactions n’aient pas lieu dès la formation du commando, au reste les « incertitudes » apparaissent dès septembre 1959 et le discours de De Gaulle sur l’autodétermination

[10Si l’on en croit le bilan qu’en dresse Georges Grillot, le commando se révèle d’une efficacité redoutable avec la saisie de « 1 200 armes et mis “hors de combat” 1 800 rebelles dont 300 indirectement grâce aux renseignements fournis. Près d’une trentaine d’officiers dont 7 chefs successifs de la zone VI ont été neutralisés. », Pascal Le Pautremat, à partir du rapport d’activité établi par Grillot le 15 octobre 1961. Ce rapport devrait cependant être lu avec quelques précautions car Grillot a tout intérêt à ce que « sa création » montre les meilleurs résultats d’une part et, de l’autre, il cherche alors à convaincre ses supérieurs d’offrir au plus vite un statut qui les protège à ses anciens soldats qui seront à coup sûr massacrés s’ils ne rejoignent pas la France. Peu d’entre eux survivent, et seulement grâce aux solidarités informelles que parviennent à mettre en œuvre Grillot et d’autres officiers proches.

[11Erwan Bergot, op.cit.

[12Pascal Le Pautremat, op.cit.

[14En particulier à travers l’épisode connu sous « bleuïte », à ce propos on peut écouter avec un intérêt le documentaire radiophonique de Jean-Louis Rioual et Véronik Lamendour, « La bleuïte ou l’art de la guerre », La Fabrique de l’Histoire, 19 février 2008, https://www.youtube.com/watch?v=en7Wxwd0JLc

[15Hélène Sallon, « La division d’or, un modèle pour l’Irak », Le Monde, 28 décembre 2017, pp.14-15

[16David Witty, « The Iraqi Counter Terrorism Service », Center For Middle East Policy, 2015, p.9. https://www.brookings.edu/research/the-iraqi-counter-terrorism-service/. Pour se faire une idée du genre de camp d’entrainement dont il s’agit, on peut jeter un coup d’œil sur le site publicitaire du camp “King Abdullah II” de la voisine Jordanie http://www.kasotc.com/ qui reçoit chaque année les Warrior Competition, genre de jeux olympiques des forces spéciales (d’ailleurs, si vous voulez envoyer vos enfants s’y entrainer, les réservations c’est ici http://kasotc.com/Pages/viewpage.aspx?pageID=41

[17Ibid, p.7

[18Voir les premières minutes de cet entretien : https://www.youtube.com/watch?v=p2QxHgddvIY

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