À ce jour, les dossiers des occupant.e.s sont à l’étude. 28 projets des 40 dossiers déposés sont agricoles, 7 d’entre eux seraient acceptés, 18 envisageables, 3 autres seraient conflictuels. Les projets culturels et sociaux sont pour le moment écartés, la volonté du gouvernement étant axée sur le tout agricole.
KMILLE : "Il n’y a pas « une écologie ». Ce n’est pas une lutte que l’on peut réduire à un mot."
SID : « On est dans une forme de sacralisation de la valeur travail ou tu es légitime à vivre et à être qui tu es à partir du moment ou tu as une activité rémunératrice. On s’oppose clairement à ce mode de pensée ».
XAVIER : « Je n’ai pas envie de cultiver des légumes pour les vendre, j’ai envie de cultiver des légumes pour les donner. »
GENEVIÈVE : "Ce qu’il se joue c’est un symbole d’autonomie, de solidarité, d’entraide, où les gens pensent par eux-mêmes, par leur tête et c’est ce qui est inacceptable à Macron.
VÉRO : « Pour certaines personnes, cela peut être compliqué de comprendre le mode vie qu’il y a ici, sans parler du gouvernement, c’est nouveau pour pleins de gens ».
MAËL : "Il n’y a rien dans ce qu’ils nous avaient dit, dans les règles du jeu qui disait « votre projet ne doit pas être collectif ». Ils écrivent leurs règles, de leur jeu au fur et à mesure."
LOUISE : « Là, on entend comme tous les jours et toutes les nuits, l’hélicoptère qui tourne au-dessus de la zone, qui nous fiche tous, nous épie, nous vole notre liberté de vivre ».