La conspiration - Épisode 9

Le génie génétique

Jacques Fradin - paru dans lundimatin#39, le 9 décembre 2015

Brève histoire du génie. Et des ingénieurs.

Comment comprendre l’Histoire ? Comment la raconter ? La rédaction de Lundi matin n’a jamais dissimulé un certain tropisme pour la tradition des vaincus, c’est-à-dire, pour l’histoire qu’il reste à faire. Ce feuilleton de rentrée que nous vous proposons ici se veut être un contre-pied. Il s’agira d’explorer la tradition des vainqueurs, ses héros oubliés et leurs appareils. Là où certains s’interrogent sur la manière dont il serait possible de transformer les conditions de la vie des hommes, eux, renversent la question : Comment adapter l’humain au désastre économique, écologique et politique ? Leur œuvre est d’y parvenir : de la conformation à la sélection.

Le gouvernement contemporain s’exerce de manière économique, au moyen des principes, méthodes et techniques de l’économie. Il n’est plus d’autre pouvoir que celui-ci, légitimé et organisé par l’économie, censée apporter la plénitude, le bonheur, la joie, le bien être. Mais cette promesse a un prix : il faut bien se tenir pour mériter les bienfaits (les biens) de la corne d’abondance. Un système de discipline et de surveillance accompagne nécessairement le bien être. Le bonheur exige la mobilisation, productive ou consumériste.
La “crise écologique” semble produire une bifurcation dans le système des contraintes, bifurcation cependant depuis longtemps préparée, dans le silence besogneux des laboratoires. Comme il semble impossible de changer le mode du gouvernement, comme il semble impossible de quitter le chemin du désastre (que réalise la promesse économique), il ne reste plus qu’à persévérer « radicalement » dans le chemin économique du grand conformisme. Maintenant la science-fiction va devenir réalité.
Soit le programme pour les générations futures : si les réserves énergétiques de la Terre s’épuisent, il ne restera qu’à aller coloniser d’autres planètes (ce qui résoudra le problème de l’empreinte écologique). Visons haut et fort. Non pas Mars. Laissons cela aux Chinois. Visons Jupiter.

Ah, Jupiter ! D’un volume 1300 fois supérieur à celui de la Terre. Une géante riche de quantités inépuisables de ressources énergétiques ou industrielles : hydrogène, hélium, méthane, phosphore, soufre, etc. Une force d’attraction colossale (vu la masse), un champ magnétique gigantesque, une température plus que sibérienne, sidérale (entre moins 100°C et moins 160°C). Comment coloniser Jupiter ? Quel vaisseau spatial résistera à ses forces destructrices (gravité, température) ? Et, surtout, quel équipage de cosmonautes ? Quel équipage entraîné pour survivre des années dans une prison dérivante, attirée vers sa perte ?
Considérons alors que le cosmonaute (initialement militaire) est l’avenir de l’humain. Préparé à « vivre » dans un milieu hostile, limité (économique), totalement artificiel, le cosmonaute est le résultat de l’évolution (technique, médicale, psychologique - sportive) des anciens pilotes d’essais ou des aviateurs militaires extrêmes. Le cosmonaute est l’aboutissement des nécessités du développement économique. Fabriquer des cosmonautes est la conséquence logique de la fabrication des agents économiques. Comment fabriquer un cosmonaute qui puisse résister à des conditions physiques et psychologiques extrêmes psychologiques ?
C’est là où la « médecine scientifique avancée » entre en jeu. Un archipel invisible de laboratoires, de cliniques, d’universités médicales (comme celles spécialisées dans la conformation sportive), réseau indifféremment militaire ou civil (on dit « dual »), exactement comme le nucléaire.
Où la biopolitique prend tout son sens (au-delà de l’archaïque racisme).

Le génie génétique.

9e épisode : Histoire de P4, la science-fiction réalisée.

Le camarade P4 va désormais nous accompagner comme un personnage central de la bifurcation à venir dans la biopolitique. Bifurcation des méthodes grossières de la gouvernementalité, quoique progressivement améliorées (que nous avons suivies avec leurs aléas), vers des méthodes « plus scientifiques » qui consistent, non plus à recadrer les actions, à surveiller les comportements mais à reconfigurer l’humain lui-même. « Prendre l’humain à la racine », ce vieux thème révolutionnaire, va être pris au pied de la lettre, sitôt que « la racine » est définie bio-génétiquement. Le programme révolutionnaire de « changer la vie », de « perfectionner l’humain » va prendre un sens qui nous renvoie plus à la famille Huxley qu’au maoïsme.

Qu’est-ce qu’un laboratoire P4 ?

La classification P4 d’un laboratoire signifie « pathogène de classe 4 » et le rend susceptible d’abriter des micro-organismes très pathogènes. Ces agents de classe 4 sont caractérisés par leur haute dangerosité (taux de mortalité très élevé en cas d’infection), l’absence de vaccin protecteur, l’absence de traitement médical efficace, et la transmission possible par aérosols. Les laboratoires P4 de sécurité maximale présentent deux grandes spécificités : ils sont totalement hermétiques et constitués de plusieurs sas de décontaminations et de portes étanches, les effluents liquides sont décontaminés chimiquement et stérilisés à la vapeur ; ils disposent aussi de sécurités anti-incendie (on prive l’incendie de son comburant oxygène en injectant un gaz inerte) couplées à des détecteurs de fumée.
Ces laboratoires assurent une protection optimale des chercheurs travaillant dans leurs enceintes. Pour y pénétrer, les personnes accréditées doivent prendre une douche, revêtir un scaphandre sous pression positive, de telle sorte qu’en cas de déchirure accidentelle de la combinaison, l’air sortira du scaphandre, plutôt que d’y rentrer, évitant ainsi toute contamination. Le scaphandre est relié à l’une des prises fournissant de l’air dont le renouvellement est totalement indépendant de l’atmosphère du laboratoire ; quand les agents sortent du laboratoire, ils prennent une douche au phénol revêtus de leurs scaphandres. Des caméras surveillent continuellement l’activité du laboratoire ; le personnel n’y rentre jamais seul. Une personne habilitée à entrer en zone P4 doit obligatoirement se trouver dans le poste central de sécurité ; elle pourra ainsi intervenir en zone en cas de problème éventuel (malaise, accident divers…).
Un « travailleur de P4 » ne rappelle-t-il pas un cosmonaute ?

Le laboratoire P4 Jean Mérieux, situé dans la ville de Lyon, est le seul laboratoire P4 civil de France (il en existe un autre, militaire, associé à celui de Lyon Gerland). Il est installé dans la tour Inserm Cervi (Centre européen de recherche en virologie et immunologie) à proximité des locaux de l’ENS Lyon, au sein du quartier de Gerland dans le 7e arrondissement de Lyon (avenue Tony Garnier). Inauguré en 1999 par le président Jacques Chirac, il est alors financé par la famille de Jean Mérieux. Cette dynastie d’entrepreneurs lyonnais est à l’origine des entreprises Sanofi Pasteur (ancien Institut Mérieux), BioMérieux (diagnostic in vitro), Mérial (activité vétérinaire), Biomnis (ancien laboratoire Marcel Mérieux) et de l’organisme de formation humanitaire Bioforce.
En mars 2014, ce laboratoire a permis d’identifier la souche du virus Ébola responsable d’une épidémie mortelle en Afrique de l’Ouest.
Le 11 mai 2015, le Premier ministre Manuel Valls inaugure une extension du laboratoire de 200 m² et d’un coût de 11 millions d’euros. Cette extension (doublement de sa surface) permet notamment aux chercheurs de disposer d’une biobanque et de travailler sur des bactéries de haute dangerosité telles que des souches du bacille de Koch (tuberculose multi-résistante), mais aussi de disposer d’un espace de travail plus grand pour des expérimentations sur les virus déjà en cours d’étude (comme Ébola). Ce laboratoire appartient à la Fondation Marcel-Mérieux. En 2004 la fondation transfère la gestion du laboratoire à l’Inserm.

La dynastie Mérieux. Et l’héritage Berliet.

Marcel Mérieux fonde l’institut Mérieux en 1897. Assistant d’Émile Roux, le proche collaborateur de Pasteur, il reste toujours lié à l’Institut Pasteur. Charles Mérieux, fils de Marcel reprend la direction de l’institut après la mort de son père, en 1937. Il s’implique dans divers projets comme la production de vaccins vétérinaires et humains, l’élevage d’animaux de laboratoire ou encore l’extraction de dérivés sanguins. Il se donne pour mission de lutter contre les maladies infectieuses (en Afrique particulièrement). Alain Mérieux est le fils Charles, destiné à la gestion des laboratoires familiaux (modèle Arnaud Lagardère).
En 1960, il est diplômé de la faculté de pharmacie de l’Université de Lyon. Il étudie ensuite à la Harvard Business School. Il épouse (en 1965) Chantal Berliet, la fille de Paul Berliet, constructeur automobile français de la marque Berliet, fabricant de véhicules lourds pour l’occupant pendant la guerre et dont on a pu dire que la fortune, transférée aux Mérieux, pour raisons politiques, a été à la base de leur succès industriel. En 1963, Alain Mérieux crée BD Mérieux avec Becton Dickinson qui deviendra BioMérieux en 1974. Alain Mérieux a exercé les fonctions de président de Transgène dans les années 1990, et de vice-président du conseil régional de Rhône-Alpes de 1986 à 1998.
Proche de Jacques Chirac et de Charles Million, son orientation politique de droite (catholique lyonnaise) ne l’empêche pas, au contraire, de développer des activités « philanthropiques », en particulier en Afrique.

Biogénétique : conformation, sélection, manipulation.

Nous pouvons ici utiliser les importantes enquêtes du groupe anti-industriel grenoblois, Pièces et Main d’Œuvre, PMO, en particulier, Aujourd’hui le Nanomonde, Nanotechnologies, un projet de société totalitaire, 2008. A condition d’en détourner la morale. Les observations empiriques (critiques) que ce groupe met en pleine lumière sont aussi remarquables que celles d’autres lanceurs d’alerte dont nous avons pu parler (rendons un nouvel hommage à Denis Robert). Mais les analyses, mettant en contexte les observations, restent partielles, « locales ». L’archipel de laboratoires, de cliniques, d’universités, dont nous parlons dans cet épisode, est un grand système, une arme dont la fonction (économique) reste à expliciter. Partons de la description, bien informée, mais mal orientée, du magazine alternatif d’informations, Rebellyon-Info, d’octobre 2005 (Les assassins sont parmi nous).

Avant le P4 de Lyon Mérieux, il y a le laboratoire du Service de Santé des Armées (SSA), près de Grenoble (à La Tronche). Laboratoire fusionné avec le P4 de la Délégation Générale de l’Armement (DGA) de Brétigny sur Orge, dans l’Essonne. Tous ces laboratoires (Lyon, Grenoble, région parisienne) travaillant en liaison étroite.
Certes, nous sommes face à un système de laboratoires militaires. Mais la collaboration étroite de ces laboratoires avec des laboratoires civils (on parle de techniques duales, qui, comme les techniques nucléaires, peuvent être, indifféremment, d’usage militaire ou civil), montre que, derrière le plus apparent (la production des armes bactériologiques) se cache un autre projet, celui de la manipulation génétique à grande échelle.
Le laboratoire de la Tronche (CRSSA) est relativement connu. Le laboratoire P4 Jean Mérieux de Lyon est beaucoup plus discret, «  se méfiant pire que la peste de la publicité.  » (Acteurs de l’économie, janvier 2005). On comprend vite pourquoi. Avenue Tony Garnier, à Gerland, dans le 7e arrondissement, on manipule « les virus dangereux pour lesquels on ne dispose ni de vaccin ni de traitement efficace, comme ceux des fièvres hémorragiques Ébola, Lassa et Marburg. » (Le Monde, 24/10/2001). C’est « le seul de cette importance en Europe, en raison notamment de la présence d’une animalerie qui permet des tests sur les rongeurs, essentiellement, mais aussi quelques primates, le cas échéant. » (Acteurs de l’économie, janvier 2005).
Construit en 1999 par la Fondation Mérieux sans appel d’offre ni enquête préalable auprès des riverains » (Science et Vie, nov. 2000), il est sous la responsabilité de l’Inserm, Institut National de la santé et de la recherche médicale, qui dépend des ministères de la santé et de la recherche. But officiel de ce projet de 10 millions d’euros ? Diagnostiquer les agents pathogènes et s’en protéger. « Ce laboratoire fait partie de l’œuvre humaniste du docteur Mérieux  » précise le professeur Alain Georges, directeur du P4 (Acteurs de l’économie, janvier 2005). Rappelons que le patron de la société BioMérieux est Alain Mérieux, ami de Charles Millon et de Jacques Chirac.
Mais l’horreur scientifique n’est sans doute pas là où l’on croit. Les journalistes se sont trop focalisés sur l’objectif militaire, au sens étroit, trop étroit, de fabrique d’armes (bactériologiques). « Les OGM, ça sert aussi à faire la guerre. » titre Le Monde, le 19/01/2002. En effet, Lyon et Grenoble n’abritent pas seulement deux laboratoires "sans risque zéro". Ces villes sont également le fer de lance européen des bio et nanotechnologies . En Isère, 7000 personnes travaillent dans les biotechnologies. Premier centre de recherche technologique en Rhône-Alpes : le Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA) de Grenoble. Celui-ci regroupe 3000 personnes, dont autant de biologistes que de physiciens. Un chiffre qui double depuis l’ouverture en 2005 de Minatec, pôle de nanotechnologies cofondé par le CEA et l’Institut National Polytechnique de Grenoble (INPG), 4500 professeurs, chercheurs, ingénieurs, étudiants, pour 169 millions d’euros d’investissements (dont 75% publics). Minatec devrait être lui-même accompagné de Biopolis, structure visant à développer la liaison recherche-industrie autour des biotechnologies. Citons également le Rhône-Alpes Génopôle et le Cancéropôle, tous deux spécialisés dans la génomique (connaissance des gènes) ou la protéomique (connaissance des protéines). Tous ces projets sont présentés comme porteurs d’innovations dans le domaine médical et industriel. « Après la miniaturisation apportée par les microtechnologies, les nanotechnologies permettront des avancées significatives pour l’étude du vivant. À l’échelle du nanomètre, les dimensions du monde biologique (molécules telles que acides nucléiques et protéines) sont atteignables par des nano-outils physiques ou chimiques, et permettent de repousser les frontières de notre connaissance... » (Françoise Charbit. Cellule de Développement Régional, projet NanoBio, CEA Grenoble, INPG)
Minatec, Biopolis, Génopôle, Cancéropôle... Inutile de préciser que toutes ces installations sont copieusement financées par les collectivités locales, le Conseil général de l’Isère et le Conseil régional Rhône-Alpes.
« Ici, les élus ont été vaccinés à la high-tech. Cela permet d’avancer plus vite et d’éviter de se poser des questions métaphysiques ». nous explique François Brottes, un ami bien connu depuis l’épisode 2, député PS du Grésivaudan, maire de Crolles (Le Monde, 17/04/02). Mais voilà, le high bio nano tech a son revers. Les bio et nano sont des technologies duales, aussi bien militaires que civiles. Prenons un exemple de biotechnologie duale.
Les microbiologistes s’intéressent aux peptides, des molécules encore plus petites que les protéines. Dans l’organisme, elles régulent la production d’autres molécules, par exemple les hormones. De ce fait, elles jouent un rôle dans le sommeil, l’humeur ou les émotions. Le contrôle des peptides pourrait constituer des armes biologiques incapacitantes, c’est-à-dire neutralisant l’adversaire sans le détruire totalement. Les recherches sont abondantes dans ce domaine, notamment « au CEA (Direction des sciences du vivant) où l’on travaille au clonage et à la synthèse de gènes produisant ces toxines d’un nouveau genre, afin d’apprendre à s’en prémunir ». Seulement à s’en prémunir ?
Autre illustration de la dualité microbiologique : la création ex nihilo de virus.
La revue Science explique comment, en juillet 2002, des chercheurs du département de génétique moléculaire et de microbiologie de New York ont réalisé la synthèse chimique de l’ADN du virus de la polio, « à partir de séquences d’ADN achetées par correspondance et d’une formule chimique trouvée sur Internet » (Libération, 03/10/2002). Donnez-nous les plans, nous fabriquons le virus !
Or « si l’on peut créer ou recréer par synthèse un virus comme celui de la poliomyélite, rien n’interdit d’imaginer que d’autres constructions de formes de vie à partir d’éléments inertes sont possibles  ». (Le Monde, 15/07/2002) Nous pourrions allonger cette liste des horreurs biotechnologiques. Comme le résume si bien un expert de la délégation générale de l’armement (DGA) : « en fait, il n’y a rien en biologie qui ne soit transposable sur le plan militaire ». (Le Monde, 19/01/2002). Et vice versa.
La recherche militaire ayant toujours été à l’origine des « avancées » industrielles ou économiques les plus présentes dans le monde quotidien (de l’aviation, la TSF, les fusées, les satellites, internet au nucléaire, etc.).

Revenons alors à nos cosmonautes du (proche) futur.
Aux futurs héros du conservatisme, transformer l’humain pour ne pas changer le monde. À l’avenir que nous réservons à nos enfants. Au (non) monde (immonde) que nous leur léguons. Pour rechercher, exploiter, extraire l’énergie du futur, il faudra entreprendre des explorations spatiales. Avec des vaisseaux spatiaux tout à fait bricolés (des bazars de toutes les techniques de pointe rajoutées les unes aux autres !), des sortes de galères post-modernes (la comparaison aux vaisseaux de la conquête de l’Amérique est instructive – avec ses équipages scorbuteux) ou des sortes de sous-marins dérivants. Que seront les équipages ? Des bagnards (sur entraînés !), des troupes d’élite, des techniciens au chômage (reconvertis dans la vie artificielle des bulles flottantes) ? Ou tout cela réuni ?
Ou une combinaison d’entraînement militaire ou sportif, de modifications médicales, d’esprit d’aventure (ou de sacrifice sinon de lucre – les nouveaux conquistadores et leur saleté repoussante !) sera soigneusement sélectionnée. Chacun sachant que la sélection, la domestication, est à l’origine (lointaine, chinoise, ou plus proche, darwiniste ou mendélienne) de la biologie contemporaine et de ses merveilleuses techniques (que nous avons rencontrées). De la conformation à la sélection, nous avons bien avancé sur le chemin des guides de l’humanité, des fonctionnaires de l’humanité. Guides dont le slogan pourrait être : que tout change (techniquement) pour que rien ne change (politiquement).
Toute l’horreur possible plutôt que le communisme de la sortie de l’économie.

Jacques Fradin Économiste anti-économique, mathématicien en guerre contre l'évaluation, Jacques Fradin mène depuis 40 ans un minutieux travail de généalogie du capitalisme.
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